Accueil > Boutique > Publications > 1936, nouvelles images, nouveaux regards sur le Front populaire
Livret accompagnant l’exposition, 20 pages, 21x29,7 cm
5 euros
« Congés payés » ; « occupations d’usines » ; « bal populaire » ; « poings levés » ; « Marseillaise et Internationale » ; « Espagne » ; en moins d’une dizaine de mots chacune, chacun d’entre nous, sollicités, résumera pour elle, pour lui, le Front populaire.
En 2016 nous souhaitons une fois encore revenir sur son histoire comme un des moments fondateurs de l’histoire contemporaine française, une étape historique dans les mutations d’une société française, et un « un événement mythique inscrit au Panthéon des gauches ».
Évoquer le Front populaire, revenir sur les grèves, les congés payés, sur l’unité des gauches, sur son programme et les réformes sociales et culturelles adoptées, c’est aussi redonner un visage, un nom à des acteurs et actrices, à des personnalités, tout autant qu’à celles et ceux qui ont fait cette histoire. Ouvriers, paysans, instituteurs, intellectuels, travailleurs, immigrés, des femmes et des hommes en métropole ou dans l’autre France, celle d’Algérie, et du Maghreb, de l’Indochine.
Toutes et tous se sont rassemblés, ont constitué l’unité et ont parfois même décidé de se réunifier à l’instar de la CGT et l’organisation sportive FSGT. Toutes et tous, engagé-es ou pas dans les partis, syndicats et associations se sont rassembler autours de slogans - « Pain, Paix, Liberté », « le fascisme ne passera » - ont œuvré aux conquêtes sociales : les congés payés et les quarante heures, à une politique novatrice en matière de culture, de loisirs et de sports. L’unité, le rassemblement ont certes prévalu durant la court période qu’à duré le Front populaire mais nous n’avons pas oublié les sujets de débats, d’opposition, de discordes : la question du droit de vote des femmes, la question coloniale, les procès de Moscou, sans oublier la République espagnole divisée par une guerre civile initiée par une insurrection militaire aidée par l’Allemagne nazie et l’Italie fasciste.
Enfin parler du Front populaire, c’est relire ou découvrir un récit en images, et plus particulièrement de milliers de photographies auxquelles restent attachés les noms de Robert Capa, David Seymour dit Chim, d’Henri Cartier-Bresson, André Kertész, de Willy Ronis. D’autres moins connus, retenus pour cette exposition : Marcel Cerf, France Demay et Pierre Jamet.
Toutes et tous ont participé à constituer une « mémoire » visuelle du Front populaire, faites d’images d’affiches, de drapeaux, d’insignes, de cortèges de manifestations, de grève sur le tas, de tenues militantes, de casquettes, d’enfants portés sur les épaules, de visages de joies, mais aussi dès lors que l’on pense à l’Espagne, de fusils, là aussi d’insignes et de drapeaux, mais de morts et de bombardements aussi, quand bien même nous n’avons été ni acteur, ni témoin de cette époque car n’appartenant pas à cette génération.
Parmi ces images mémorisées, connues, célèbres, élevées parfois au rang d’icônes, nous avons retenu aussi quelques-unes des plus célèbres présentées en introduction à cette exposition et d’autres commentées par les principaux responsables des partis de gauche, des confédérations syndicales et du monde associatif§.
Pour ce 80eme anniversaire nous avons pris le parti de montrer de nouvelles images de projeter sur celles-ci de nouveaux regards pour redonner à lire et à voir un récit d’une histoire vivante.
Les commissaires de l’exposition
Éric Lafon
Frédéric Cépède
Jean Vigreux
Musée de l’Histoire Vivante - 2016-2023
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