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L’EUROPE FACE AUX RÉVOLUTIONS
Ce deuxième chapitre illustre la façon dont s’est clôt la Révolution de 1789 ainsi que l’Empire napoléonien qui lui a succédé en 1804 et qui a annexé de nombreux territoires européens. L’Europe des monarchies coalisées contre la France participa en effet à la chute de Napoléon afin de restaurer une monarchie en France. L’Europe est en partie redessinée au Congrès de Vienne par les monarchies européennes. En France, Louis XVIII - frère de Louis XVI - est ainsi porté sur le trône de France en avril 1814 et s’appuie sur un nouveau texte constitutionnel, “la Charte” octroyée le 4 juin 1814, oscillant entre autorité monarchique et prise en compte de quelques acquis de la Révolution. Après avoir porté en 1816 une majorité modérée au pouvoir, dès 1820 un gouvernement “ultra” est nommé qui affirme une politique cléricale et réactionnaire soutenue par Charles X qui succède à son frère Louis XVIII en 1824. Les libéraux et une grande partie de la bourgeoisie entrent alors dans l’opposition ainsi que les anciens bonapartistes. Les partisans d’une république libérale et des démocrates républicains espèrent eux se coaliser afin de s’opposer au pouvoir autoritaire de Charles X qui, le 26 juillet 1830, ordonne quatre ordonnances visant à asseoir son autorité. Dès le lendemain, une insurrection soulève Paris et en trois jours, renverse la dynastie des Bourbons et installe sur le trône, Louis-Philippe d’Orléans qui a prêté serment à la nouvelle Charte le 9 août 1830, devient ainsi roi des français reconnaissant la souveraineté de la nation, abandonnant la monarchie de droit divin et acceptant le lien contractuel avec les élus de la nation.
La “monarchie de juillet”, plébiscitée par la bourgeoisie d’affaires, qui se voulait libérale fut néanmoins aussi marquée par les conservatismes politiques et fut confrontée à “la question sociale” alors que la situation économique se dégradait laissant dans la misère la population ouvrière qui espérait s’organiser. Le refus à accepter que les plus pauvres deviennent électeurs (suffrage censitaire voir atelier Le suffrage : de l’exclusion à l’universalité) ainsi que l’arrogance du pouvoir conservateur profita aux idées républicaines et socialistes et la protestation politique et sociale se solda par la révolution de février 1848. En trois jours, le régime s’effondra et le 25 février la seconde république fut proclamée et un gouvernement provisoire réunissant des modérés et des radicaux fut constitué.
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